En principe, je fais ce qu'il me plait dans la mesure du possible bien entendu.
Ce dimanche de solitude a commencé par un p'tit tour chez vous,
en prenant mon temps, en souriant, en vous laissant de petits commentaires
comme j'aime le faire lorsque j'ai le temps.
Ensuite après mon petit repas "ratatouille, escalope et petit dessert" je me suis mise à l'ouvrage!
Depuis longtemps je voulais refaire mon sac à pain.
Hier samedi, après un petit tour chez mon coiffeur préféré (quelle vie trépidante!!! Sourire)
Je suis passée chez Odile, aux Curiosités de Camille, et j'ai trouvé mon bonheur!
Prêt à broder, le modèle que j'avais en projet, parfait.
Quelques points plus tard voici la broderie du jour appliquée
et le sac suspendu avec sa baguette!
Important pour une fille de boulanger de mettre en scène une simple baguette de bon pain.
En effet, en feuilletant un ouvrage "bien vivre avec la lune"
j'ai lu qu'il était recommandé de semer tout ce qui est plante-racine le jour de la pleine lune...
qu'en pensez vous jardiniers et jardinières?
Ah! j'ai également cueilli pour vous un bouquet de lilas blanc...
J'ai assisté, bien involontairement, je vous assure(rire) à....
Un accouplement massif de punaises sur les fleurs et les feuilles de rhubarbe! Oui, oui, regardez...
Pour terminer ce billet un poème tout doux pour vous qui êtes venus.
Merci d'être là, tout près...
(William Chapman)
Sur le Fleuve ruisselle une lumière chaude,
Et l’immuable azur sourit au flot mouvant.
Le feuillage tressaille aux caresses du vent.
Où le givre brillait rayonne l’émeraude.
Le vallon redevient un coin du paradis.
Tout scintille, tout chante et tout s’idéalise,
Et le merle, amoureux, nuit et jour vocalise
Sous le dais ondoyant des bosquets reverdis.
La ramure se lustre et la vague s’irise.
L’air est lourd du parfum capiteux des lilas.
Du ruisseau, que figeaient glace, neige et verglas,
Des trils d’harmonicas s’envolent dans la brise.
Le Nord laurentien luit comme le Midi ;
Nos eaux ont tout l’éclat des miroirs de Venise,
Et les palais flottants, que heurta la banquise,
Reviennent sillonner leur cristal attiédi.
Le soc d’acier, tranchant et clair comme le glaive,
Rouvre l’âpre jachère où dormaient les grillons,
Et des guérets fumants, inondés de rayons,
Vers l’ostensoir des cieux un encens d’or s’élève.
Sous l’étincellement du plus riant des mois
L’âme s’émeut, le spleen s’enfuit, le sport s’agite,
Et sur des lacs lointains, où foisonne la truite,
Les pêcheurs joyeux font merveille au cœur des bois.
Et la brise, frôlant les grands flots de turquoise,
Nous apporte la voix mâle des gais flotteurs
Qui, sur leurs longs radeaux aux sauvages senteurs,
Chantent à plein gosier : C’est la belle Françoise.