Mariages éphémères,

le jardin nous offre ses trésors.

Mariage de la Rose et de la Clématite

Mariage de la Campanule blanche et du Pavot rose

Blotties sur le mur de pierre,

délicate harmonie.

Mariage du Lin et de la Rose

Mariage de la Coquelourde, de la Nigelle blanche et de la Campanule.

Ménage à trois?

Oh!!!!!

Mariage du Coréopsis et de la Nigelle

Pour célébrer tous ces mariages éphémères,

un tapis de fleurs blanches...

Soyez heureux, mariés ou pas...

Après la maison aux lilas, voici la maison aux roses...

J'entre et sors de la maison abritée par ce bouquet.

Il reste toujours  un peu de parfum à la main qui donne des roses...

Une seule rose peut être mon jardin...

Un seul ami mon univers.

Leo Buscaglia

Pour vous ce bouquet qui illumine le salon.

Prenez soin de vous...

tout près de ce petit et modeste jardin où je trouve la paix

je vous écris ces quelques mots.

Je l'ai quitté pour quelques jours de grand bonheur et me voilà,

ravie, sereine, réconfortée,

de retour observant le regard ému chaque touffe de fleurs.

Il m'attendait.

J'aime ce moment de l'année

où les massifs de fleurs se dessinent

et forment leurs boules de lumière...

Le pavot resplendit

La première rose s'éveille et tout semble possible.

Depuis bientôt deux ans  je le dessine,  je le modèle,

parfois maladroitement,

mais avec un tel plaisir que j'oublie les erreurs

me disant en souriant que l'an prochain ce sera encore mieux.

Cette année j'ai découvert les iris blanc

qui au dernier printemps ne s'étaient pas montrés.

Que le temps me soit donné encore et encore

pour profiter de ces bonheurs majuscules...

Je fais mon tour, je pense à mes petits, mes grands, mes amis,

c'est tellement bon tout cela.

Merci d'être là, tous et toutes.

 Le ciel de ce dimanche est sombre 

et pourtant, au détour du chemin,

le jardin se pare de sa  glycine blanche.

Ses lianes s'agrippent à un arbre,

printemps renaissance...

  Sa voisine, blottie près des bambous, 

mauve à la délicieuse odeur sucrée...

Le printemps nous accueille.

Pour vivre clair, ferme et juste,
Avec mon coeur, j'admire tout
Ce qui vibre, travaille et bout
Dans la tendresse humaine et sur la terre auguste.

L'hiver s'en va et voici mars et puis avril
Et puis le prime été, joyeux et puéril.
Sur la glycine en fleurs que la rosée humecte,
Rouges, verts, bleus, jaunes, bistres, vermeils,
Les mille insectes
Bougent et butinent dans le soleil.
Oh la merveille de leurs ailes qui brillent
Et leur corps fin comme une aiguille
Et leurs pattes et leurs antennes
Et leur toilette quotidienne
Sur un brin d'herbe ou de roseau !
Sont-ils précis, sont-ils agiles !
Leur corselet d'émail fragile
Est plus changeant que les courants de l'eau ;
Grâce à mes yeux qui les reflètent
Je les sens vivre et pénétrer en moi
Un peu ;
Oh leurs émeutes et leurs jeux
Et leurs amours et leurs émois
Et leur bataille, autour des grappes violettes !
Mon coeur les suit dans leur essor vers la clarté,
Brins de splendeur, miettes de beauté,
Parcelles d'or et poussière de vie !
J'écarte d'eux l'embûche inassouvie :
La glu, la boue et la poursuite des oiseaux
Pendant des jours entiers, je défends leurs travaux ;
Mon art s'éprend de leurs oeuvres parfaites ;
Je contemple les riens dont leur maison est faite
Leur geste utile et net, leur vol chercheur et sûr,
Leur voyage dans la lumière ample et sans voile
Et quand ils sont perdus quelque part, dans l'azur,
Je crois qu'ils sont partis se mêler aux étoiles...

Emile Verhaeren

Belle semaine à tous,

je continue la lutte et sortirai gagnante, je le sais.

Pour vous quelques cerises sauvages...En fleurs

  Je suis épuisée...

Je me pose un instant avant d'aller traquer les chats

et la voilà avec ses photos...

Nous avons encore parcouru la campagne pour aller chercher,

comme elle dit, les premières fleurs...

Et voyez comme nous avons réussi.

Au détour du chemin de Senon les violettes nous attendaient pour lui faire plaisir.

Je suis sûre qu'elle va me ramener là-bas.

Moi je préfère courir après les moutons mais c'est interdit .

Ici, elle me dit que ce sont des pervenches...

C'était bien joli toutes ces fleurettes pour ma Nanou.

Ici c'était près de la Glane, un endroit humide où je suis allée boire.

il faisait si chaud que ma langue touchait le sol.

Faut dire que je suis naine, je suis Kaninchen dit Marie ma chef...

"Ici nous étions au jardin derrière la mairie.

Nous y venons chaque jour depuis que Nanou est fatiguée.

C'est tout près de la maison et elle est contente de me montrer

qu'elle fait des progrès en respiration.

Dans quelques temps elle fera le marathon qu'elle dit.

Moi j'y crois pas trop car elle est un peu âgée...

Peut-être y a-t-il un marathon pour les dames âgées.

Enfin ça fait rien si elle le fait pas moi je l'aime comme elle est

et Marie va venir me chercher alors je suis très très heureuse de revoir ma Marie!!!!"

Ici un cognassier.

Moi j'aime la fleur mais si je croque ça pique!

Là c'est dans le village de Senon...

Je cours après les chats et Nanou après les fleurs.

Elle me dit que ce sont des fleurs de cerisier et qu'elle adore...

C'est là que j'ai bu...

Bon, nous attendons Marie car ici chez Nanou je ne suis que de passage.

J'habite en réalité chez Marie.

Nanou me garde lorsque Marie part pour son travail

et comme elle part souvent je passe beaucoup de temps à la campagne...

Marie et moi on habite en ville et tout près de l'immeuble il y a un parc

où je retrouve mes copines et copains chiens Praline et Dixy.

Allez bon wee-end,

prenez soin de vous.